Le denier, ressource essentielle pour l'Eglise

« En ces temps de morosité et de questionnement sur l’avenir, la mission des prêtres – et à travers eux, celle de l’Église – est plus que jamais essentielle », confie Mgr Dognin, dans son mot qui accompagne le tract du Denier 2017.

Le Denier, c’est quoi ? « Il s’agit des dons des fidèles qui permettent de subvenir aux besoins matériels des prêtres, des séminaristes et des laïcs en mission ecclésiale. C’est une des ressources essentielles du diocèse », explique Rémi Perrin, économe diocésain. Un peu moins de 14 000 personnes ont donné en 2015 près de 2,5 millions d’euros. « C’est une ressource difficile à maintenir à son niveau. On perd en nombre de donateurs chaque année. Pour le moment, c’est compensé par le fait que le don moyen augmente mais nous ne pouvons pas savoir si ça durera. »
L’économat cherche à toucher davantage les pratiquants réguliers. « C’est une de nos préoccupations. Des études nationales révèlent que 30 à 50 % des pratiquants ne donnent pas au denier. C’est un gisement pour nous. »

Comme chaque année, un affichage public est prévu pour « rappeler que l’Église est toujours là et qu’elle a besoin de dons » (en 2016, 295 affiches dans tout le département et 1000 affiches et affichettes dans les églises). Un courrier sera distribué dans toutes les boîtes aux lettres finistériennes pour expliquer ce qu’est le Denier, pourquoi cela existe et comment donner. « La campagne est relayée dans les paroisses par un message en chair à la fin de la messe ou par un tract avec des informations sur la vie économique locale. Souvent, cela fait prendre conscience aux paroissiens de la réalité de leur doyenné ou ensemble paroissial. » Pour finir, difficile de dresser le portrait d’un donateur type mais l’économat rappelle qu’« aussi minime soit-il, chaque don compte et contribue aux ressources du diocèse ».